Entretien annuel des chaudières

La réglementation sur l’entretien annuel des chaudières (gaz, fioul et bois) a été modifiée et précisée à l’été 2020 par le ministère de la Transition Écologique et Solidaire. En effet, l’arrêté du 24 Juillet 2020 complète la liste des opérations d’entretien issues de l’arrêté du 15 septembre 2009.

Dorénavant, l’entretien d’une chaudière dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kW ne porte plus uniquement sur l’équipement mais également sur l’ensemble de l’installation de chauffage. Et depuis le 1er Janvier 2021, le contrôle de l’embouement est obligatoire.

L’entretien annuel d’une chaudière

Les nouveaux points techniques

L’entretien annuel des chaudières, pompes à chaleur et système de climatisation a pour objectif de les maintenir en bon état et de limiter leur surconsommation. En effet, un appareil pas entretenu nécessite de plus d’énergie pour assurer le même rendu qu’un système propre.

L’arrêté du 24 Juillet 2020 apportent donc les ajouts suivants :

• Le contrôle de l’embouement du circuit hydraulique,
• La purge des bulles d’air du circuit hydraulique lorsque le purgeur est fonctionnel et accessible,
• Le contrôle de la pression du circuit hydraulique,
• La vérification du fonctionnement du circulateur,
• Le contrôle de la pression de gonflage des vases d’expansion,
• L’évaluation du bon dimensionnement de la chaudière par rapport aux besoins en chauffage et eau chaude (sauf si le système de chauffage et les besoins de chauffage n’ont pas changé depuis le dernier entretien),
• La classification énergétique de la chaudière, pour les appareils à gaz et au fioul mis sur le marché avant 2015, et si leur puissance est supérieure à 70 kW.

Les conseils et recommandations à apporter

Avec le nouvel arrêté du 24 Juillet 2020, le professionnel doit désormais apporter des conseils et des recommandations d’amélioration pour le bon usage de l’installation de chauffage, lors de l’entretien annuel. 

En voici quelques-uns :

• Les émetteurs de chaleur, notamment l’adéquation de leur température d’utilisation optimale avec le générateur.
• Les améliorations possibles permettant d’optimiser les radiations solaires et les apports de chaleur internes.
• L’adaptation à l’utilisation réelle du bâtiment.
• La réduction des besoins de refroidissement et de chauffage.
• Le fonctionnement incorrect du système, des sous-systèmes et des composants.
• Le remplacement du système, des sous-systèmes et des composants.